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2023:Voici venu le temps du changement:

Dernière mise à jour : 11 mai 2023

recadrons "l'éducation positive", vive "l’autorité POSITIVE" !"

cadre d'autorité  éducation enfants ados

L’Autorité, le cadre, ces mots qui claquent, qui font trembler ou qui inspirent l’admiration selon la position dans laquelle on se trouve, le parent ou l’enfant, le professeur ou l’élève puis le « boss » et/ou nous plus tard.

Cette autorité là, cessons de la juger négative, démettons la de tout préjugé de soumission pour n’en garder que les vertus. Car ce cadre d'autorité a des vertus évidentes.

Le petit enfant ne le fait pas exprès : il continue de « d'absorber » les ressources de sa mère car c'est la seule possibilité de survie qu'il connaît depuis le ventre: sa dépendance à l’autre... Pour survivre il s'impose donc, et commence avec ses parents puis tente avec sa famille, ses enseignants et toute forme d'autorité autre. Par soucis d’équilibre dans sa relation avec nous puis aux autres, on n’a pas d’autre choix que d’y opposer notre autorité de parents ou d'enseignant pour les guider. Et il faut le faire, ne pas laisser faire.

Que ce soit l’autorité du parent ou celle du professeur, ou du patron plus tard, cette autorité ou forme d’éducation guidée est belle et bien formative.

Cette autorité est une langue étrangère, que l’on enseigne à l’enfant et à l’adolescent.

Cette forme d’éducation permet de transmettre les codes des adultes, les règles du respect et du vivre ensemble. Oui, je sais, ce sont des lapalissades mais qui méritent d’être énoncées de nouveau tant elles sont essentielles à notre survie en communauté.

Par manque de ces règles, notre société voit arriver des hordes d’adolescents perdus parce qu’ils n’arrivent plus à s’y intégrer, ne savent plus dire bonjour, merci ou lèvent les yeux au ciel à la moindre remarque. Et ce, pas uniquement dans les milieux défavorisés, bien au contraire. On entend certains parents ou diktats de l'"éducation positive" dirent qu’il faut «laisser s’exprimer la personnalité » -quelques fois d'accord, mais pas toujours !

Ils «reprennent » donc rarement ces enfants, et dès lors ces enfants "sans filtres" …exprimeront souvent leur personnalité SEULS.

Oui, SEULS, car c’est que qui leur arrivera bien plus souvent qu’aux autres.

Seuls, car n’ayant pas les tous premiers codes de communications non verbales, ces enfants là font « peur », bloquent les autres en s’imposant d’office comme les meneurs de jeu ou de conversation ; ils agissent en conquérants vis-à-vis des autres enfants, comme des adultes. Et parfois, sous l'œil amusé et inconscient des parents ou d'adultes effarés . Ceci peut passer pour une qualité pour un adulte mais pour un enfant ou un adolescent, c’est «le rejet des autres» provoqué involontairement. Cet enfant, « sans filtres » est souvent mis de côté, peu apprécié, considéré envahissant, désagréable, « fait son commandant » et passe ainsi pour égoïste. Adolescent, au mieux, ou pire c’est selon, il devient parfois malgré lui, le « populaire» meneur de bande, mais pas toujours bien éclairé dans ses faits et gestes puisqu’auto-centré et recherchant constamment de l'attention et des limites auprès d'autres puisqu'il ne les a jamais eu auprès des siens. Car donner des limites c'est aussi accorder de l'attention, ne pas être indifferent.

Quoiqu’il en soit, l'enfant ou l'adolescent sans codes ne trouve pas le juste équilibre dans sa relation aux autres, ne sait souvent agir que dans un contexte dominant/dominé et ne considère les relations humaines que comme cela, par intérêt et sans détour.

Cette relation « basique » aux autres, c’est la relation primitive des hommes entre eux, la seule inscrite dans notre gène animal, celle de la puissance brute -jusqu'à quand?- et sans l’évolution nécessaire à la vie en société, sans le civisme. Fort heureusement, elle n’est plus la seule relation humaine possible dans notre société mais la première que l'enfant connait vraiment concrètement depuis tout petit dans son quotidien.

Bref, en tant que parents, beaux-parents, éducateurs, guides, ou enseignants ou pour quiconque regarde bien, nous voyons tous que cet enfant en manque de codes de conduite se retrouve généralement SEUL. Seul dans la cour de récréation, seul dans les activités en classe ou éventuellement avec un « suiveur » dans cette relation stérile dominant/dominé.

C’est un fait sociologiquement avéré. Car peu apprécient d'être constamment dénigrés.

Et tout cela, parce que cet enfant ou adolescent n’a pas reçu de ses parents les clés pour ouvrir ces portes vers les autres. Si on lui donne les clés dès le début, par des limites claires et objectives, une fois la porte ouverte vers celui qui l’écoute, l'enfant pourra exprimer sa personnalité et ECHANGER de façon constructive au lieu de s’imposer dans ses relations et de rester stérile dans ses connaissances.

En tant que parents, ne pas transmettre ces codes de façon claire, laisser faire, c’est considérer que les autres adultes, les institutions et souvent l’école, le feront à notre place. C’est surtout prendre le risque que cette autorité de l’adulte soit mal transmise, de façon très sèche ou psychologiquement déstabilisante, parce que cette autorité ne sera pas à ce moment là enveloppée de l’amour parental, elle sera brute. C’est donc accepter de laisser son enfant « avoir davantage mal » quand il apprendra plus violemment ces "règles de vie" au contact des autres.

Laisser l’enfant puis l’adolescent (ça s’accentue avec l’âge en plus !), lever les yeux au ciel, répondre insolemment à l’adulte, revient à le laisser seul dans la cage aux lions.

Cela revient à le laisser découvrir seul, sans défense puisqu’il n’a pas les codes, et à ses propres dépends, les effets de son attitude.

On assiste alors à des adolescents ébahis qui ne comprennent pas pourquoi on les renvoie sous prétexte qu’ils ont soufflé à une de nos remarques ou levé les yeux au ciel.

Pour certains d’entre eux, l’étonnement est sincère.

Car on leur a bien dit de ne pas agir comme ça, mais on les a toujours laissé faire.

Cela n’avait jamais eu de conséquences, alors ils découvrent cette langue, cette politesse, ce respect nécessaire de l'autre pour pouvoir vivre ensemble…souvent malheureusement à grand coup de renvois, de souffrances, de punitions ou autres.

Au lieu d'une pichenette affectueuse de rappel par nous parents maintenant, ils prendront une grande claque par d'autres moins bien intentionnés plus tard.

Cette douce autorité nommée respect, permettant la vie en communauté, doit être transmise naturellement par les parents d'abord.

Ne pas transmettre ces codes simplement et clairement à son enfant puis à son adolescent, c’est se décharger sur la nounou, l’enseignant, la baby-sitter, les grands-parents, le patron, le contrôleur, sur ceux qui dans la société toute entière représentent cette autorité …car l’enfant puis l’adolescent va rechercher ces limites, cette autorité rassurante qui définit le bien du mal, il en a besoin pour survivre PARMI et AVEC les autres. Pas seul.

Enfin, refuser de transmettre cette autorité clairement, trop expliquer, trop négocier avec un enfant c’est parfois perdre l’enfant : lui apprendre faussement que tout se négocie - et pourquoi pas la mort par exemple?! C'est lui laisser croire au Père Noël et ouvrir sa vie à de constantes déceptions, une profonde tristesse empêchant parfois de se relever.

Si on est trop confus, il cherchera constamment à se heurter aux autres pour percevoir ces fameuses limites qui lui manquent. Ces murs de limites sur lesquels se heurter, représentant la maison rassurante dans laquelle il peut s'épanouir en paix; le cadre bienveillant.

Avec l'adolescent, le cadre est aussi là mais il s'assouplit par respect pour cet adulte en devenir; car il faut maintenant expliquer, argumenter, utiliser sa vivacité pour convaincre et surtout, ne jamais rompre le lien.

Enfant, il cherche toujours à tester les réactions de tous par provocation. Adolescent, cette découverte se poursuit, traduite parfois par des conduites à risques (vitesse au volant, violence, ébriété, fumette, mauvaises notes volontaires, auto-dépréciation etc.…).

On le voit tous les jours, et on minimise en appelant cela « une bêtise de jeunesse » parce qu’on ne sait plus quoi faire. Ces bêtises jalonnent notre parcours et ne restent des erreurs formatrices que si elles sont bien traitées; sinon elles font des dégâts.

En perpétuel conflit interne et externe, l’enfant, l’adolescent (voire l’adulescent !) cherche à épater, dominer ; par besoin « des autres » pour se construire lui-même.

Faute de codes clairs transmis avec une autorité faisant appel à son intelligence, il n’a que les codes primitifs de la colère ou la violence pour interagir avec ses pairs.

Parce que nous avons besoin des autres, donnons clairement, à nos enfants et aux jeunes en général, cette autorité, ces règles et ce, en les faisant suivre de conséquences quand elles ne sont pas appliquées. Pour leur propre bonheur futur et leur paix intérieure.

Si on ouvre encore la question, on en vient alors à comprendre que cette autorité, cette éducation un peu stricte, cette transmission de codes avec conséquences s’ils ne sont pas appliqués, n’est pas une simple question hiérarchique enfant/adulte mais aussi plus tard une aide dans leur relations futures: employé/employeur et collègues.

Loin de moins l’idée d'une éducation-dressage "à l'ancienne" ou de faire dictature, ni avec les très jeunes ni plus tard, mais il s'agit plutôt de trouver -sans trop de conflits ni souffrance- comment faire pour susciter et accorder le respect, pour participer à un monde où l’on se respecte les uns les autres avant de se « battre pour vivre ».

Et ce, grace à l’éducation et à l’autorité que nous transmettons. #uneeducationsenséeaméliorelemonde. ©CFP

Pour un résumé partiel et vidéo de cette théorie cliquez ci-dessous:

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