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le Parent parfait: la recette!

Allez, je me lance: puisque nous sommes malgré nous enfermés dans le culte de la performance et du bon à tout prix, qu'est-ce qu'être un bon père ? Une bonne mère ? Quelle est la recette?

J'espère que vous le savez mais le parent parfait comme Le Père Noël est UN MYTHE. Tout comme la perfection d'ailleurs ;-) Car tout dépend aux yeux de qui...


Parce qu'être parent c’est avant tout la RENCONTRE d'un parent et d'un enfant : celle de deux personnalités. OUI, C’est difficile à admettre pourtant notre enfant a SA personnalité propre. Un enfant c'est"une cuillère de Papa, une cuillère de Maman et beaucoup de lui-même!"

La question de la parentalité s'est affirmée avec l'essor de la psychanalyse qui a démontré l'importance du début de vie dans le devenir de l'enfant.. Le rôle des parents dans la constitution psychique de l'enfant est alors apparu évident.

S'il n'y a pas de bons ou de mauvais parents, il existe un modèle positif de relation parent/enfant : celui qui permet à l'enfant de commencer son existence avec des bases solides et des relations harmonieuses. Et il y a quand même donc un brouillon de recette !

  • Remplir son rôle de parent, c'est permettre à l'enfant de disposer d'une relation sécurisante lui permettant d'aller vers l'extérieur et d'investir son environnement.

Pour rester efficace le parent doit donc s'adapter à chaque âge de la vie de son enfant. Si au départ les besoins du nourrisson doivent être satisfaits avec diligence, au fur et à mesure qu'il grandit, il doit se confronter à une certaine frustration.

Ainsi, être un bon parent c'est répondre aux attentes de l'enfant tout en lui ménageant un espace à investir, une légère « frustration ». C'est dans cet espace que va se constituer son psychisme. Il enseigne au bébé qu'il est un individu autre que la personne qui le nourrit, qu'il arrive à survivre même quand ses besoins ne sont pas satisfaits de suite. Et qu'il existe des paramètres extérieurs.

  • L’efficacité des mots et le pouvoir du NON.

Toutefois, leur capacité de temporisation n'est pas égale à tous les âges de leur vie. Elle doit rester proportionnelle à leurs possibilités. Trop longue, ou décalée avec leur âge, l'enfant se sentira rapidement en insécurité. En conséquence, il apparaît qu'être un bon parent c'est être en mesure de répondre aux attentes de l'enfant en y introduisant un espace juste. C'est une attitude entre la satisfaction totale et la négligence. Elle demande un certain tact parental et nous avons un formidable outil pour différer la satisfaction d’un désir : le langage. D'ailleurs les parents s'en rendent compte d'eux même lorsqu'ils commentent leurs actions. Ils expliquent d’instinct à l'enfant ce qu’il va se passer, pour gagner du temps et l'invitent à patienter.

Dire NON suit ainsi le même schéma «d’entrainement». Celui de le préparer à une éventuelle frustration de la vie qu’il va apprendre à gérer peu à peu pour ne pas sombrer au moindre obstacle.

Ainsi avant 3 ans c’est le oui /non, le bien/le mal avec peu ou 1 explication très simple pour «planter les bases» de la vie en société et éviter les dangers. Quand le langage et les fonctions cognitives de l’enfant s’affinent, on laisse petit à petit la porte ouverte à l’argumentation en détaillant davantage.

Vers 12 ans puis toute l’adolescence, la porte doit rester ouverte dans la négociation et le lien présent quoiqu’il arrive. La relation s’équilibre et tend plus vers "une hiérarchie horizontale"; on converse peu à peu de pré-adulte à adulte mais ce n'est déjà plus un enfant.

Le plus dur pour nous dans tout cela, c'est de lui laisser la place de devenir adulte, d'admettre ces changements et SES changements. Mais durant toute la vie familiale, comme ailleurs d’ailleurs, si on donne le respect en exemple, on gagne le respect. #Leadbyexample

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